Voilà, enfin, c'est prêt! Je peux maintenant vous accueillir dans mon nouveau chez-moi. C'est par ici...

http://moisimplement.sprey.net

Allez, hop, un petit clic, on met les liens à jour et on vient me dire plein de petits bonjours! (Vive la rime à 5¢)

À bientôt :D

Je suis là ce matin, café à la main. Fatiguée et brûlée. Fatiguée d'avoir fêté. Brûlée de m'être couchée trop tard. Un autre party ce soir, mais je passe mon tour. On avait plutôt pensé à une fondue improvisée à la maison avec quelques amis. Ou demain peut-être. Bien relax, à discuter, à se reposer!

***

Chéri était très content de ses cadeaux. Pareil pour moi. Cette année, rien d'extravagant, surtout des livres et des disques. Tout simplement génial. Rien d'inutile. On est une famille comme ça!

***

Le réveillon du 24 a bien mal commencé... Nous sommes arrivés sur un accident. Une jeune femme, complètement saoule, s'est retrouvée dans le fond d'un fossé, tête à l'envers dans sa voiture. Ça venait tout juste de se produire et elle était encore dans son auto quand on s'est approchés. T'a toujours un peu peur, tu ne sais pas dans quel état tu vas trouver les occupants... Elle est sortie, confuse, les mains en sang. On a attendu les policiers avec elle. Je ne sais pas ce qui arrivé ensuite. A-t-elle passé la soirée seule au poste? Un proche s'est-il occupé d'elle? Était-elle plus blessée qu'elle en avait l'air? ... C'est triste tout le temps, mais le soir de Noël, ça l'est un peu plus.

***

Retour au travail demain, pour trois jours. Grrrr. Pas besoin de vous dire que j'en ai pas envie. Mais ça devrait être tranquille et je vais sûrement finir tôt! C'est au moins ça! Allez, profitez-en bien, mais pas trop quand même ;)

Voilà! Je pourrai fêter Noël en même temps que tout le monde ;) Tous les cadeaux sont achetés, enfin! Ne reste plus qu'à les emballer... Je dois finaliser quelques achats pour les hôtes qui nous recoivent pendant le temps des Fêtes et concocter un déliceux gâteau au fromage, ma contribution pour le réveillon. Miam! Un peu de lavage, un peu de ménage et me voilà prête pour profiter de ces quelques jours de festivités!

Bons derniers préparatifs à tous!!

Il y a de ces rencontres imprévues qui se transforment en une réelle partie de plaisir. La semaine dernière, chéri et moi étions invités à un souper. Souper qui ne m'emballait pas vraiment, car je n'y connaissais presque personne. Étant une fille plutôt timide lorsque je suis en terrain inconnu, je craignais de trouver le temps long. Immanquablement, je me suis retrouvée assise à côté d'une fille que je rencontrais pour la première fois... Mais parle, parle, jase, jase, on se rend compte assez vite que nous avons plein de points en commun. Tsé quand ça clique là, ben c'est ça!

Petite paranthèse. Chéri n'arrive pas à s'imaginer que je puisse trouver pénible de faire de nouvelles rencontres à l'extérieur des cadres scolaire et professionnel. [Je ne parle pas ici de simples connaissances, mais bien de "vrais" amis] Il comprend bien mal comment je peux savoir instantanément - ou presque - s'il y a une quelconque apparence d'amitié qui se profile au loin dès que je parle plus de cinq miniutes avec quelqu'un. Je le sens, je le sais, je le vois tout de suite. (Bon, ok, il m'arrive parfois de me tromper - certains de mes amis les plus proches sont des personnes que j'étais incapable de sentir au départ - mais c'est plutôt rare.)

Je disais, donc, qu'elle était géniale. Le genre de fille débordante d'énergie, qui passe son temps à rire et qui ne s'en fait visiblement pas avec la vie. Sympathique et vraie. À travers nos discussions purement féminines, on a échangé nos numéros de téléphone et on se revoit samedi, chez des amis communs à quelques coins de rue de chez nous. J'imagine que nous aurons tout autant de plaisir, et qui sait, peut-être que cette soirée marquera le début d'une grande amitié! :)

Du fin fond de ma région, à travers un emploi solitaire, sans collègue, et d'amis qui se comptent trop bien sur les doigts d'une main depuis mon retour... maudit que ça fait du bien!

C'est pas une bonne journée qui commence lorsque tu t'embarres à l'extérieur de ton chez-toi ET que ton chum ne revient que le lendemain...

GRRR

Ce week end, mon homme et moi sommes allés à Charlevoix dans le cadre du party de Noël de la compagnie pour laquelle il travaille. (Heille hein, on n'a pas affaire à des "tout-nu"!!!). Nous avions une petite chambre bien sympatique avec foyer et bain tourbillon et, de l'hôtel, nous avions une vue magnifique sur le manoir Richelieu et sur le fleuve. De toute beauté.

Nous avons évidemment fait un arrêt au casino, où j'ai trouvé le moyen de perdre 35 $ en moins de dix minutes. Grrrr. De toute façon, ça n'a rien de surprenant, je suis la fille la moins chanceuse qui existe. Pfff. Je n'ai jamais rien gagné de ma courte vie. Bon, ce n'est pas tout à fait vrai, j'ai été l'heureuse gagnante d'une visite de l'Hôpital d'Alma lorsque j'étais au primaire. Wohaa, avouez-le que vous m'enviez présentement! ;)

Ce n'est pas d'avoir perdu 35 $ qui m'écoeure, c'est le fait de l'avoir vu fondre en si peu de temps pendant que j'entendais gling gling gling et encore gling en provenance des machines des autres couples avec qui nous étions! Héhéhé!

Nous avons passé le reste de la soirée à l'hôtel. Pendant que les autres jouaient aux cartes dans les chambres, à boire trop de bières ou à prendre un spa à l'extérieur, je me suis callée au fond d'un bon bain chaud avec mon verre, bien collée contre mon homme et je me suis couchée après. J'étais un peu déçue de ne pas avoir fêté toute la nuit avec les autres, mais j'étais tout simplement crevée de ma semaine.

Sur le chemin du retour, j'ai arrêté à la fromagerie Saint-Fidèle et j'ai choisi quelques petits fromages pour notre chez-nous. Et on s'est couché de bonne heure, encore. Ouais, c'est peut-être cela devenir un "vieux" couple... ;) Un "vieux" couple heureux et amoureux, bien sûr!

Tiré du quotidien Le Soleil d'aujourd'hui, page 10.

«Ontario
Les décrocheurs pourraient perdre leur permis de conduire

PC

Toronto - Les étudiants ontariens du secondaire deviendront les premiers au pays à risquer de perdre leur permis de conduire s'ils désertent les bancs d'école avant l'âge de 18 ans, en vertu d'un projet de loi qui devait être adopté hier.

La loi, qui permettrait de dépouiller de son permis tout étudiant se retrouvant en cour pour non-fréquentation scolaire, envoie un message clair aux jeunes, bien que de récents amendements aient atténué le caractère punitif de la législation, a déclaré le premier ministre, Dalton McGuinty.

Ces changements obligent les jeunes à rester à l'école deux ans de plus qu'ils n'y étaient tenus auparavant, mais on leur permet par ailleurs d'obtenir leur diplôme de différentes façons, notamment au moyen d'une formation d'apprenti ou dans le cadre d'un programme travail-études. Ces crédits devront être reconnus par un directeur d'école secondaire.

Initialement, le projet de loi avait suscité la controverse. Les libéraux voulaient obliger tout étudiant du secondaire à prouver qu'il fréquentait l'école avant d'obtenir un permis de conduire. Le gouvernement a reculé, reconnaissant que cela serait difficile à faire respecter. Maintenant, seule la petite proportion d'étudiants qui se retrouvent devant un tribunal chargé de faire respecter la loi sur l'assiduité scolaire risquent de perdre leur permis.

L'objectif du gouvernement est de faire passer le taux de décrochage en Ontario de 30 à 15 % d'ici 2010.»

***

Hum... je ne sais pas si une telle loi sera réellement efficace pour contrer le décrochage...

Voici quelques-unes de ces constatations futiles de la fin de semaine.

- C'est pas parce que le tube de Crest au citron est hyper attrayant que la pâte à dent aura bon goût.

- Quand ton escalier extérieur est bien glacé au petit matin, non seulement tu vas tomber, te faire mal et péter ta belle tasse de café, mais tu vas aussi te brûler.

- Quand tu as bu un nombre exagéré de bières et que tu retournes chez toi avec Nez rouge après le party de bureau, assure-toi d'aller à la salle de bain avant de quitter, car c'est long longtemps 40 minutes. Surtout quand tu restes en région et que tu dois faire un "transfert" de Nez rouge (!) et que l'autre voiture est en retard. Tu vas te retrouver obligée de te soulager à -20 degré Celcius entre un sapin et le mur de l'église du village parce que t'es juste plus capable d'attendre plus longtemps. La honte.

Petit billet à saveur linguistique de temps à autre.

Comprimer ou compresser?

En fait, compresser est un vieux verbe qui a été remplacé aujourd'hui par comprimer. Bien que les deux évoquent l'idée de presser et de serrer, compresser ne devrait être utilisé que pour des corps entassés : des voyageurs compressés dans un compartiment.

Dans tous les autres cas, on doit employer comprimer, tant au sens propre d'exercer une pression sur quelque chose pour en réduire le volume que pour les divers sens figurés. Ainsi, dans ce cas-ci, on écrirait mon coeur se comprime!

***

(Je sais que certaines expertes de la langue me lisent, alors faites-le-moi savoir si vous êtes en désaccord avec certaines affirmations!)

Exemples tirés du Nouveau dictionnaire des difficultés du français moderne :)

Il y a de ces livres, petits ou gros, neufs ou vieux, qu'on oublie dans la bibliothèque, faute d'avoir piqué notre intérêt. On repasse, on les revoit et on se dit, quelques fois, qu'il faudrait bien les lire une fois pour toute. Les lire du début à la fin, sans s'arrêter après un chapitre ou deux et leur laisser la chance de nous séduire...

Mes tablettes en comportent plusieurs. Pour la plupart, j'ai fait quelques essais, mais c'est immanquable : le livre se retrouve sur la table de chevet sans que je n'y retouche jusqu'à ce que Chéri aille le resserrer dans la bibliothèque. C'est le cas, notamment, de Putain de Nelly Arcand et de Parlez-vous Boro de Mark Abley... Deux livres que je tiens à lire, mais auxquels je ne réussis jamais à m'imprégner. Parlez-vous Boro, celui que je tente de finir depuis près d'un an, est très intéressant en tant que tel. Les langues qui sombrent dans l'oubli, ces gens, seuls et solitaires, derniers représentants de cette culture à la dérive, leur vécu, leur histoire... mais je n'y parviens pas. Le manque de rythme, peut-être? Je ne sais pas.

C'est dommage... Et vous, y'a des livres comme ça ?